J’APPRENDS A LIRE AVEC SAMI ET JULIE
J’apprends à lire avec Sami et Julie
Ce manuel, très connu, fait une place importante à la prononciation, d’une part en présentant les mimiques relatives à l’émission des principaux sons, d’autre part en traitant explicitement les difficultés courantes (« ne confonds pas b, d, g, … »). Il est le résultat d’un travail conjoint d’une orthophoniste et d’une professeure des écoles.
Dans le manuel de lecture, l’écriture cursive est absente, mais il existe un cahier d’écriture.
Présentation détaillée :
Guide des manuels syllabiques
Références
- Auteur(s) : G. FlahautLamorère,
A. Cecconello - Editeur(s) : Hachette
- Nombre de pages : 96 pages
- Date de parution : 03/01/2014
- EAN13 : 9782011714671
Ressources
Les auteurs
Gilbert Castellanet
Frédéric Prat
INTERVIEW DES AUTEURS
Comment vous est venu cette idée de guide ?
Discutant un jour avec une enseignante de CP, nous nous sommes mis à parler de la méthode syllabique. Son intérêt croissant au fil de la discussion, nous lui expliquions différents aspects de l’enseignement de la lecture. Elle nous dit alors qu’elle en avait plus appris dans cette heure de discussion que dans toutes les formations qu’elle avait reçues à ce jour. Une semaine plus tard, elle décidait d’acquérir des manuels syllabiques, ce qu’elle ne regretta pas par la suite. Ce guide sera probablement un voyage en terre inconnue pour de nombreux enseignants. Nous espérons qu’il les enthousiasmera autant que cette enseignante.
Les manuels syllabiques sont-ils vraiment si différents les uns des autres ?
La méthode syllabique repose sur une progression très précise qui guide l’enfant pas à pas et lui permet d’apprendre rapidement à lire. Il y a quelques variantes dans la progression des manuels. Mais, surtout, un fil conducteur n’a jamais empêché la créativité et d’un manuel à l’autre, les différences sont notables. Depuis celui qui considère la lecture comme une activité qui demande une attention exclusive et qui s’interdit toute illustration, jusqu’à celui qui fait entrer l’enfant dans la lecture par le jeu.
L’idéal ne serait-il pas que le professeur invente son propre manuel ?
L’enseignement initial de la lecture, au CP, doit réduire au minimum la part d’improvisation. On ne peut pas aller sur Internet piocher des séquences de cours et les présenter aux élèves sans avoir réfléchi à sa progression. Le manuel est un garde fou. Pour l’enfant, c’est son premier livre, celui qu’il arrivera à lire progressivement. Tout le monde, ou presque, se souvient de son manuel de lecture tant nous lui accordions d’importance. Qui pourrait éventuellement se passer de manuel ? l’enseignant expérimenté qui s’en sera petit à petit détaché. Pour un débutant, la question ne se pose même pas : le manuel est indispensable.