BIEN LIRE ET AIMER LIRE
Bien lire et aimer lire
La méthode phonétique et gestuelle de Borel-Maisonny
L’auteur a adapté la méthode phonétique et gestuelle créée par Suzanne Borel-Maisonny (1900-1997) pour la rééducation des enfants dyslexiques. Suzanne Maisonny est l’une des fondatrices de l’orthophonie en France.
Le Livre 1 répond bien à l’objectif de discrimination des sons, de prononciations, et d’acquisitions d’un certain vocabulaire et de sa compréhension.
Le Livre 2 répond à l’objectif d’accéder progressivement à la lecture fluide.
Les deux ouvrages doivent être complétés par l’enseignement de la calligraphie, la pratique de la copie et de la dictée.
Ces manuels – et tout particulièrement – les gestes proposés par Borel-Maisonny, sont souvent utilisés en complément d’une autre méthode de lecture.
Présentation détaillée :
Guide des manuels syllabiques
Références
- Auteur(s) : Clotilde Silvestre de Sacy
- Editeur(s) : ESF
- Nombre de pages : 239 pages
- Grand format
- Date de parution : 26/04/2018
- EAN13 : 9782710134305
Ressources
Les auteurs
Gilbert Castellanet
Frédéric Prat
INTERVIEW DES AUTEURS
Comment vous est venu cette idée de guide ?
Discutant un jour avec une enseignante de CP, nous nous sommes mis à parler de la méthode syllabique. Son intérêt croissant au fil de la discussion, nous lui expliquions différents aspects de l’enseignement de la lecture. Elle nous dit alors qu’elle en avait plus appris dans cette heure de discussion que dans toutes les formations qu’elle avait reçues à ce jour. Une semaine plus tard, elle décidait d’acquérir des manuels syllabiques, ce qu’elle ne regretta pas par la suite. Ce guide sera probablement un voyage en terre inconnue pour de nombreux enseignants. Nous espérons qu’il les enthousiasmera autant que cette enseignante.
Les manuels syllabiques sont-ils vraiment si différents les uns des autres ?
La méthode syllabique repose sur une progression très précise qui guide l’enfant pas à pas et lui permet d’apprendre rapidement à lire. Il y a quelques variantes dans la progression des manuels. Mais, surtout, un fil conducteur n’a jamais empêché la créativité et d’un manuel à l’autre, les différences sont notables. Depuis celui qui considère la lecture comme une activité qui demande une attention exclusive et qui s’interdit toute illustration, jusqu’à celui qui fait entrer l’enfant dans la lecture par le jeu.
L’idéal ne serait-il pas que le professeur invente son propre manuel ?
L’enseignement initial de la lecture, au CP, doit réduire au minimum la part d’improvisation. On ne peut pas aller sur Internet piocher des séquences de cours et les présenter aux élèves sans avoir réfléchi à sa progression. Le manuel est un garde fou. Pour l’enfant, c’est son premier livre, celui qu’il arrivera à lire progressivement. Tout le monde, ou presque, se souvient de son manuel de lecture tant nous lui accordions d’importance. Qui pourrait éventuellement se passer de manuel ? l’enseignant expérimenté qui s’en sera petit à petit détaché. Pour un débutant, la question ne se pose même pas : le manuel est indispensable.