Le mot « calligraphie » s’applique à l’écriture manuscrite : c’est la belle graphie, le beau tracé des lettres, qui rend l’écrit parfaitement lisible et esthétique.

Le mot « écriture » est moins précis : il couvre l’action matérielle d’écrire et son résultat, comme le style d’un écrivain.

Aujourd’hui, les adorateurs du tout numérique proposent que les enfants apprennent à écrire sur un clavier ou une tablette. C’est oublier la richesse de l’écriture manuscrite, qui oblige à l’attention, à la précision du geste, et qui par ailleurs facilite la mémorisation. On peut d’ailleurs penser que l’écriture, et plus précisément la calligraphie, est efficace contre certains troubles de la personnalité. Au lieu d’administrer des médicaments chimiques aux enfants faussement victimes de TDAH (Trouble d’un Déficit de l’Attention avec Hyperactivité), il serait plus sage de leur apprendre à dessiner et à écrire proprement.

Si, un jour, les enfants ne fréquentent plus que les outils numériques, on peut parier sur la re-découverte des exercices de calligraphie, avec même les pleins et les déliés !